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Toujours drap\u00e9 de blanc, enturbann\u00e9 de la t\u00eate aux pieds avec ses lunettes de soleil, il \u00e9coute, impassible et silencieux, les d\u00e9positions des t\u00e9moins et les premi\u00e8res joutes entre avocats.\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003EPlusieurs t\u00e9moins sont invit\u00e9s devant la Cour. Chaque t\u00e9moin est soumis aux questions du parquet, des avocats des parties civiles et des avocats de la d\u00e9fense qui remplissent leurs r\u00f4les en relevant des incoh\u00e9rences dans les d\u00e9positions des t\u00e9moins.\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003ELes conclusions d\u2019une experte psychologue ayant eu la t\u00e2che de dresser un portrait de la personnalit\u00e9 de Hiss\u00e8ne Habr\u00e9 sont contest\u00e9es par le Parquet et les avocats des parties civiles. Ils regrettent un rapport incomplet, du fait notamment qu\u2019elle n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 en mesure de rencontrer l\u2019accus\u00e9.\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003EDeux anciens hommes politiques tchadiens sont ensuite appel\u00e9s \u00e0 la barre pour participer \u00e0 l\u2019enqu\u00eate de personnalit\u00e9 de l\u2019ancien pr\u00e9sident.\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003EFaustin Ballam Facho, ancien leader d\u2019un parti d\u2019opposition membre du Gouvernement d\u2019Union nationale de transition (GUNT) de l\u2019ancien pr\u00e9sident tchadien Goukouni Oueddei, s\u2019est r\u00e9concili\u00e9 avec le r\u00e9gime de Habr\u00e9 en 1988 lorsqu\u2019il a \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9 secr\u00e9taire d\u2019Etat, selon lui, pour permettre la lib\u00e9ration de certains de ses sympathisants emprisonn\u00e9s. Le t\u00e9moin indique qu\u2019il y avait un climat de r\u00e9pression qui s\u2019abattait contre les opposants politiques et un clivage ethnique renforc\u00e9 au Tchad sous le r\u00e9gime de l\u2019ancien pr\u00e9sident.\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003EJean Alingu\u00e9 Bawoyeu, a \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9 pr\u00e9sident de la Cour constitutionnelle en 1988 apr\u00e8s avoir \u00e9t\u00e9 membre de l\u2019opposition au r\u00e9gime Habr\u00e9. Il explique en d\u00e9tail comment la nuit de la chute du r\u00e9gime Habr\u00e9, le 30 novembre 1990, alors qu\u2019il \u00e9tait pr\u00e9sident de l\u2019Assembl\u00e9e nationale, l\u2019ancien pr\u00e9sident a demand\u00e9 les pleins pouvoirs, mais a d\u00fb fuir en emportant avec lui trois milliards de francs CFA puis\u00e9 dans le Tr\u00e9sor national tchadien.\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003EMais l\u2019un des t\u00e9moignages les plus int\u00e9ressants a sans nul doute \u00e9t\u00e9 celui de Mike Dottridge, un ancien chercheur \u00e0 Amnesty international. Il explique en longueur comment son organisation et ses membres s\u2019\u00e9taient massivement mobilis\u00e9s pour faire conna\u00eetre au monde les exactions commises au Tchad. Quel moment fort pour tout militant des droits de l\u2019Homme que de voir un ancien pr\u00e9sident accus\u00e9 de crimes contre l\u2019humanit\u00e9 faire face \u00e0 un membre d\u2019une grande organisation humanitaire exposer ses m\u00e9thodes de recherche et de plaidoyer\u0026nbsp;!\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003EDes milliers de lettres ont \u00e9t\u00e9 envoy\u00e9es au gouvernement tchadien pour l\u2019appeler \u00e0 respecter les droits de l\u2019Homme. Des membres d\u2019Amnesty sensibilisaient les pays alli\u00e9s du Tchad et l\u2019Organisation des Nations unies qui envoyait au gouvernement tchadien des questions sur la situation des droits de l\u2019Homme, sans jamais recevoir de r\u00e9ponse. Une d\u00e9l\u00e9gation conduite par le Secr\u00e9taire-g\u00e9n\u00e9ral adjoint d\u2019Amnesty avait m\u00eame rencontr\u00e9 en 1985 Saleh Younouss, l\u2019ancien directeur de la DDS, la police politique du r\u00e9gime, pour s\u2019enqu\u00e9rir de la situation de plusieurs dizaines de personnes disparues.\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003EDans un fran\u00e7ais parfait, l\u2019activiste britannique maintient le public en haleine lorsqu\u2019il explique en d\u00e9tails les exactions document\u00e9es par Amnesty international\u0026nbsp;: massacres de civils, disparitions de personnes, arrestations d\u2019enfants, m\u00e9thodes de torture, r\u00e9pressions au sud du Tchad et contre les membres des ethnies hadjarai et zaghawas, etc. Il a conclu sa pr\u00e9sentation en d\u00e9clarant\u0026nbsp;:\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003E\u00ab\u0026nbsp;\u003Cem\u003EA partir de juin 1982, on a compt\u00e9 les noms d\u2019environ 400 personnes arr\u00eat\u00e9s sur des motifs politiques et que beaucoup ont \u00e9t\u00e9 port\u00e9s disparues. La grande trag\u00e9die c\u2019est qu\u2019en d\u00e9cembre 1990, on a confirm\u00e9 que pour ces disparitions il s\u2018agissait de personnes mortes\u003C\/em\u003E\u0026nbsp;\u00bb.\u003C\/p\u003E\n\n\u003Cp\u003EReprise de l\u2019audience lundi 14 septembre avec les questions des parties au chercheur d\u2019Amnesty.\u0026nbsp;\u003C\/p\u003E\n\u003C\/div\u003E\n\u003C\/div\u003E\n\u003C\/div\u003E\n\n \n\n \n \n\n \n \n\u003C\/div\u003E\n","settings":null},{"command":"insert","method":"prepend","selector":".js-view-dom-id-blog_live_feed__blog_body_block__281124__fr","data":"","settings":null}]