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Côte d'Ivoire : des combattants libériens attaquent des civils
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies devrait prendre des mesures
(New York, 14 avril 2003) Le gouvernement et les groupes rebelles sont responsables de sévères abus des droits humains contre des civils dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire, et les combattants libériens se battent des deux côtés, a déclaré aujourd'hui Human Rights Watch dans une lettre ouverte au Conseil de Sécurité des Nations Unies.


Sur le même thème

En français :
Lettre ouverte au Conseil de Securité des Nations Unies
Lettre, 14 avril 2003

Côte d'Ivoire : Abus commis par le gouvernement en répponse à la révolte de l'armée
Rapport, novembre 2002

Le nouveau racisme : La manipulation politique de l'ethnicité en Côte d'Ivoire
Rapport, aôut 2001

HRW documents sur l'Afrique de l'Ouest

En anglais :
Côte d’Ivoire: Government Abuses in Response to Army Revolt
HRW Report, November 2002

Election Violence in Abidjan: October 24-26, 2000
HRW Background Briefing, December 2000



" Les combattants libériens joue un rôle majeur dans cette guerre, et les civils payent le prix. Nous avons observé cette tendance dans le passé dans l'Ouest de l'Afrique. Le Conseil de Sécurité doit agir maintenant pour éviter toute dégradation future en Côte d'Ivoire. "

Peter Takirambudde, directeur exécutif de la Division Afrique de Human Rights Watch


 
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies tient des consultations sur la Côte d'Ivoire le 15 avril. Human Rights Watch a incité le Conseil de Sécurité à mettre en place une mission de monitoring des droits de l'homme avec une présence sur le terrain en Côte d'Ivoire, et à appeler les pays voisins à garder leurs frontières ouvertes aux réfugiés de guerre.

Conformément aux récentes recherches réalisées par Human Rights Watch, le gouvernement autant que les groupes rebelles sont responsables dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire de massacres de civils, de viols, de représailles et de pillages systématiques. Les combattants libériens se battant sur les deux fronts commettent une grande part des abus.

" Les combattants libériens joue un rôle majeur dans cette guerre, et les civils payent le prix, " a affirmé Peter Takirambudde, directeur exécutif de la division Afrique de Human Rights Watch. " Nous avons observé cette tendance dans le passé dans l'Ouest de l'Afrique. Le Conseil de Sécurité doit agir maintenant pour éviter toute dégradation future en Côte d'Ivoire. "

Takirambudde a déclaré que les guerres civiles au Liberia et en Sierra Leone avaient suivi la même tendance, à savoir de prendre les civils comme cible, et a mis en garde contre le même degré de souffrance infligée aux civils dans la guerre en Côte d'Ivoire.

Human Rights Watch a appelé le Conseil de Sécurité à encourager la force de maintien de la paix de l'Afrique de l'Ouest nommé ECOFORCE et l'armée française à protéger les civils. Les Nations Unies devraient également inciter les pays voisins et les pays de la région à coopérer avec la Cour Spéciale en Sierra Leone en ce qui concerne les individus inculpés.