La situation humanitaire dans le nord du Mozambique s’est aggravée en 2022 en raison des attaques perpétrées par un groupe armé lié à l’État islamique (EI), connu localement sous le nom de « Mashababos » (Al-Chabab). Les forces mozambicaines, avec le soutien des troupes rwandaises et de la force régionale de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), ont considérablement accru leur présence dans cette région et ont repris le contrôle de certaines zones auparavant sous le contrôle des insurgés. Dans tout le pays, les forces de sécurité gouvernementales ont continué à recourir parfois à une force excessive et à des arrestations arbitraires, restreignant le droit des citoyens à manifester pacifiquement. La liberté de la presse a été fragilisée par l’adoption, ou l’examen au Parlement, de nouvelles lois limitant la liberté d'expression et le travail des journalistes. Des policiers ont continué d'être impliqués dans des cas d'enlèvements contre rançon à travers le pays.

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